ET EN FRANCE ?

Chaque fédération est responsable de la formation des entraîneurs du sport dont elle a délégation.
Le problème du tir en France est sa professionnalisation de l’encadrement car sur le plan de l’entraînement le tir est resté principalement à l’heure du bénévolat.

En dehors des entraîneurs nationaux (professeurs de sport ou détachés de la fonction publique ou salariés de la fédération) dont le rôle est aujourd’hui d’entraîner quotidiennement dans les pôles et de regrouper les tireurs français hors pôle quelques jours par mois, il n’y a que très peu d’entraîneurs professionnels dans les clubs, départements et ligues.

Cette mission est donc très souvent faite bénévolement avec ce que cela comporte de bonne volonté mais aussi de disponibilité, de régularité dans le suivi et de qualité de formation ou d’expérience.

Il ne viendrait à personne l’idée d’apprendre le golf ou le tennis par des cours bénévoles.

Dans le tir, notamment à la cible et encore plus dans les disciplines non olympiques, il est difficile de concevoir de payer pour apprendre car il y a autant de bénévoles de bonne volonté dans les clubs que de recettes par lesquelles ils ont solutionné leurs difficultés personnelles.

Il manque donc une véritable conception de l’entraînement avec un process organisé et pensé en fonction du niveau du tireur.

Plus grave à mon sens, c’est que tout le monde s’accorde à penser que le tir est un sport mental et que tout le monde n’aborde le tir que par son aspect technique (le matériel, la position et le lâcher).

La préparation mentale est réservée au domaine du haut niveau et même là, chaque tireur doit trouver sa propre voie car il n’y a aucune conception de la préparation mentale au niveau de la FF TIR, ni aucun préparateur mental... alors que tous les sports de coordination (notamment golf, tennis...) ont franchi le pas depuis quelques années.

Le système cible de couleur est un excellent outil pour les écoles de tir, les formateurs et les compétiteurs débutants.

En revanche, il ne répond pas aux besoins d’une méthode française sur la conception du tir et de l’entraînement technique, sur l’approche mentale conceptualisée, sur la préparation physique spécifique.

La formation des tireurs est donc principalement assurée par les bénévoles (formés ou non) qu’il faut remercier d’occuper ce vide sidéral et fédéral (la fonction de CTR, conseiller technique régional, a disparu).

En face de cela une Agence Nationale du Sport qui impose une notion de la performance élitiste sans distinguer les sports physiques et mentaux ... ce qui rend l’avenir de la performance dans le tir inquiétant.

Les compétiteurs se sentent d’autant plus abandonnés que le chemin vers le haut niveau n’est même plus lisible (suppression des circuits nationaux, du classement national, comment accéder aux sélections nationales transformées d’ailleurs en évaluations nationales...).

Face à cette situation, certaines ligues ou départements actifs tentent de réagir en proposant des programmes de stages.

C’est de ces carences qu’est née la structure MOP - OPTIMUM en 2013, ayant pour objectif de répondre à la demande des tireurs, quel que soient leur niveau et leur discipline, en les accompagnant dans leur projet et en mettant en place, avec eux et par eux, les moyens de progresser.

Je vous souhaite une bonne rentrée sportive et une belle motivation pour la saison 2022/2023.

Mental-Objectif-Perf.
Mental-Objectif-Perf.

Penser le Tir sportif autrement…..
Daniel GOBERVILLE  
Actualités
Daniel GOBERVILLE  5, rue du Colombier  60660 Cires les Mello  France  Téléphone : +33 6 08 17 06 74  informations@mental-objectif-perf.com
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Penser le Tir sportif autrement…..
Apprendre à  gérer ses émotions, sa motivation et ses objectifs…
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La coaching à distance

Les entraîneurs nationaux Barbara Georgi (pistolet), Axel Krämer (fusil de chasse) et Marc Dellenbach (arc) ont vu des centaines de tireurs venir sur leur chemin pour les emmener vers le sommet du monde, travaillé avec de nombreux entraîneurs et se sont progressivement formés, de sorte qu'aujourd'hui en tant qu'entraîneur national ils transmettent leurs connaissances.
Pour tous ceux qui cherchent devenir entraîneur, ils ont quelques conseils importants.
Pour Barbara Georgi aussi, l'authenticité et l'empathie font partie des facteurs de succès d'un entraîneur qui doit aussi voir l’être humain derrière l'athlète.
À la fin de la journée, l'entraîneur national pistolet a donné un conseil important :
"Vous devez toujours être créatif dans vos méthodes, faire preuve de courage et, surtout, vous battre pour vos propres idées et visions !"
Comme chaque mois, Mental-Objectif-Perf tente de vous intéresser par la lecture d’un sujet différent ayant trait à la recherche de la performance.

Cette newsletter n’a d’autres prétentions que de vous faire partager et réfléchir à des thèmes et des sujets qui auront retenu mon attention dans le cadre d’une recherche perpétuelle d’améliorer notre comportement, afin de mieux profiter de la vie, de mieux nous connaître et donc de mieux contrôler nos émotions.

Je vous propose de nous intéresser ce mois-ci à un séminaire organisé par la fédération allemande (DSB) avec 3 entraîneurs comme intervenants.
3 ENTRAÎNEURS ALLEMANDS
News Letter N° 89
Telecharger au format PDF
 
LA VISION ALLEMANDE DE L’ENTRAINEUR
Aout 2022
 
Mental-Objectif-Perf .
        « Vous n'êtes pas né entraîneur ou champion,
vous le devenez ! »
BARBARA GEORGI
AXEL KRÄMER
Axel Krämer célèbre cette année son 50e anniversaire d'entraîneur. « Tout simplement difficile à croire », voilà comment l'entraîneur national skeet d'aujourd'hui résume sa carrière, qui a commencé dans ce qui était alors la RDA avec un diplôme à l'Université allemande de culture physique de Leipzig.
En tant qu'entraîneur, il a principalement appris en travaillant sur et avec l'athlète, de l'observation au succès international.
« Tout bon entraîneur doit partir de la base, former lui-même les athlètes et transmettre ses connaissances », conseille-t-il aujourd'hui avec toute son expérience.
En fin de compte, les médailles ne sont pas seulement le salaire des athlètes, mais montrent également aux entraîneurs s'ils ont bien fait leur travail.
En parlant de travail : Axel Krämer attache une grande importance à ne jamais perdre le plaisir au travail, car il est particulièrement important pour lui de transmettre exactement ce plaisir sportif aux tireurs.
« Être formateur n'est pas un métier, c'est une vocation », déclare Krämer, confirmant ce qui est également important pour Marc Dellenbach :
LA DEVISE DES ENTRAÎNEURS
Pour Marc Dellenbach : "Patience". "
Le coaching est une école de patience, car il faut du temps pour former un champion", confirme l'entraîneur junior, qui s'appuie sur sa règle des 3-T :
1. Talent
2. Training (Entraînement par la répétition)
3. Temps (processus à long terme)
Bien entendu, un formateur peut convaincre principalement par sa compétence professionnelle, « qu'il doit ensuite transmettre de manière facilement compréhensible », explique Bärbel Georgi à propos des défis d'un formateur. L'objectif pour eux est de préparer leurs athlètes de cette manière et de leur apprendre les outils dont ils ont besoin pour être capables de maîtriser avec succès des situations de stress.

Un entraîneur est un organisateur, barreur, planificateur, superviseur, psychologue, mais surtout c'est un motivateur et un enseignant d'un athlète. Il sait faire le meilleur mélange de théorie et de pratique dans l'intérêt de l'athlète et fournit toutes les informations techniques dont l'athlète a besoin pour s'améliorer continuellement et exploiter pleinement son potentiel.
Mais attention ! Le terme « formateur » n'est pas protégé et est souvent mal utilisé.
Il existe des préparateurs mentaux ou des préparateurs physiques de prestataires sportifs privés avec des mesures de qualification douteuses.
En fin de compte, cependant, tout le monde se décrit comme des formateurs formés ou même licenciés.
Dans le sport organisé en Allemagne, la Confédération allemande des sports olympiques (notre CNOSF) est en grande partie responsable de la formation des entraîneurs et des formateurs.


UN ENTRAINEUR EN ALLEMAGNE
MARC DELLENBACH
« Un bon entraîneur doit aimer son sport, transmettre cet amour aux athlètes et se demander constamment comment il peut faire quelque chose de mieux », déclare l'entraîneur national junior, qui cherche toujours des moyens d'améliorer ses athlètes. "Vous n'êtes pas né entraîneur ou champion, vous le devenez !"
Devenir formateur demande beaucoup de flexibilité.
Il est important de trouver une solution à chaque problème et de rester positif avant tout une chose.
« Les archers sont souvent frustrés parce qu'ils ne peuvent pas tous tirer des flèches dans le dix. C'est pourquoi vous devez toujours essayer de trouver le positif dans chaque situation avant de l'analyser et d'améliorer quelque chose », conseille Dellenbach à d'autres coachs.
Surtout, l'écoute est pour lui un élément important d'une communication efficace, ce qui conduit également à une augmentation de la qualité de la relation entre l'athlète et l'entraîneur.
Pour Dellenbach, c'est un facteur essentiel en termes de motivation et de résultats des athlètes.